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Patati et Blablabla

27 octobre 2018

Île de Berder


001 frise berder

  

Immobile, accroupi sur son rocher, dans une concentration minérale et silencieuse, un petit garçon écoute et regarde : il attend la crevette avec son épuisette. C’est marée basse sur le gois de l’île de Berder. Il fixe une poche d’eau claire derrière ses grosses lunettes.  « Tu es drôlement patient ». Un seul mot, et voici le petit sphinx qui s’envole en un clin d’œil ! Nous voilà face à un drôle de lutin malicieux. Enfin des gens qui s’intéressent à son travail, semble-t-il nous dire, c’est pas trop tôt ! Il s’anime, il relève la tête et il baragouine : il vient de Savoie et, tu comprends, en Savoie, y a pas trop de crevettes dans les rivières. Soudain,  il signale une bestiole et s’agite pour l’attraper. Voilà une crevette grise qui fait une fière pèche ! Il nous la montre et bavarde à toute vitesse pour ne pas qu’on s’en aille. On regarde la bête immobile dans le seau, pas bien méchante, un peu dépressive et toute maigrichonne. On félicite notre petit compagnon : ça fera sans doute un bel apéro.

L’île de Berder couvre 23 hectares. Elle est reliée à Larmor-Baden par une chaussée noyée à marée haute. On peut y rester 4 heures, au maximum. Sinon, on attend 6 heures que la mer redescente, ou bien on appelle les pompiers qui viendront nous sauver, moyennant 500 euros par personne. Donc, on vérifie bien les horaires affichés à l’abord de l’île. Ici, on ne peut que faire le tour, à pied, par le sentier côtier, car l’accès à l’intérieur de l’île est privé. Compter une heure. À la pointe de la jument, on s’émerveille devant la force du courant. Un voilier tente de le remonter et s’obstine à faire du surplace. Un kayak de mer dévale dans l’autre sens. Plus loin, au cimetière des bateaux, des coques éventrées à la peinture écaillée offrent de jolies couleurs. D’énormes pins sortent du sol, comme enroulant leur tronc autour du vent, les racines sortant en grosses tentacules nouées.

 

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22 octobre 2018

Larmor Baden


000 frise

C’est le point de chute de la semaine. On loge à deux pas de la mer et du port. Le sentier côtier passe juste sous notre nez. À marée basse, de nombreux casiers forment des damiers dans la baie : Larmor-Baden est un important centre ostréicole. Par le sentier du littoral, on profite des îles en confettis sous le soleil d’octobre, jusqu’à Locmiquel. Là, on rencontre une très vieille dame, une vieille dame qui n’a pas l’air d’avoir trop le moral. Elle est lentement promenée par une gentille auxiliaire de vie aux joues toutes en fossettes et sourires. On papote autour d’une table en bois. Le soir, on se perd en contemplation devant les couleurs du ciel.

10 août 2018

bandeau août 2018

10 août 2018

Le Cantal: la Haute Auvergne

Haute AUvergne

En France métropolitaine, c’est le seul département qui soit un volcan : ses vallées en étoile ne communiquent entre elles qu’au sommet – ruiné – du volcan. Splendidement isolée, cette région d’élevage concentre tous les clichés auvergnats : alpages moelleux, paysages à couper le souffle, villages hors du temps...

Nous, on pose notre tente à Saint Jacques des Blats. Idéal pour rayonner vers les vallées de la Jordanne, de Mars, de Cère... Camping ombragé et impeccablement tenu, à taille humaine (50 emplacements). Les animations le soir sont amusantes : rencontre avec les lamas, funambulisme entre les arbres, relaxation, tissage de bracelets à cordes... On s’inspire des nombreuses fiches de randonnées et de la carte IGN mises à disposition. Le pain peut être commandé le soir, de même que la viande, pour un barbecue au charbon, si on a prévu le bois. Sur la place de l’église, le restaurant bio du village offre truffade, bourriol et glaces fermières (mais ils avaient pas "chocolat")... Le brownie est bien aussi.

Sinon, le Cantal, c’est spectaculaire et très beau ! En plus, il n’y a vraiment pas grand monde sur les chemins, contrairement au Puy de Dôme. Du coup, avec les couleurs de l’automne, je me dis que ça doit être beau...

8 août 2018

Fromages

fromages

Le cantal : c’est le costaud des plateaux. Un Romain le mentionnait déjà. Le meilleur cantal est fait l’été, quand les vaches sont en montagne.

Le saint-nectaire : Lorsqu’il s’apprête à couler, ce fromage mou des monts Dore exhale un délicat goût de noisette.

 

Glander... Tout un art !
Dès le Moyen Âge, cette activité consistait à mener les cochons dans les chênaies pour les nourrir de glands. C’était une façon bien reposante d’occuper sa journée. Depuis, la signification a évidemment évolué en « ne rien foutre ».

 

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8 août 2018

Cuisine

Cuisine

La viande de Salers : Des cornes en lyre, des yeux doux, une envergure de Columbo, c’est tout ce qui distingue la salers de la limousine. Sa viande, sans graisse et très persillée, est d’une exceptionnelle tendreté. 

La truffade célèbre les noces du fromage – tomme fraîche – et de la pomme de terre, avec de l’ail. Elle s’associe à merveille avec la saucisse du pays ou un bon morceau de bœuf salers ou aubrac. 

Le bourriol est une galette au blé noir (sarrasin) qui constituait la base du panier-repas du travailleur auvergnat. 

Un temps à décorner les bœufs : Les paysans écornaient les bovins pour les empêcher de se blesser et pour faciliter l’accès à leur mangeoire. On a coutume d’écorner les bêtes quand le temps est venteux et que les mouches ne volent pas afin d’éviter qu’elles ne se posent sur les plaies formées par l’opération.

 

 

6 août 2018

Les gorges de la Jordanne

Gorges

Voilà un circuit facile et très agréable pour un jour de grande chaleur. Le sentier aménagé qui monte et qui descend longe les gorges abruptes et on profite de la fraîcheur de l’endroit. On passe d’un pont à l’autre, pour finir les orteils dans l’eau toute fraîche. C’est une ballade d’au moins deux heures.

Le soir, on retourne à Valuéjols pour une séance d’astronomie incognito. ISS, Vénus et les copines sont toujours là. Le ciel du Cantal, c’est un petit trésor à ne pas oublier !

5 août 2018

Canicule

Canicule

On reste à l’ombre des arbres car c’est la canicule, même dans le Cantal. On finira la journée en voiture, sur la route des crêtes, jusqu’au Pas de Peyrol pour profiter d’une glace et d’un saucisson au pied du Puy Mary.

4 août 2018

Plomb du Cantal et voie romaine

Plomb du Cantal

On laisse la voiture au Super Lioran, la station de ski du département. Le téléphérique nous amène en haut jusqu’au plomb du Cantal. Là, à la table d’orientation, première attaque de fourmis volantes. Saletés, va.... Et on commence « la voie romaine ». C’est formidable ! D’abord, ça descend en pente douce et le paysage est grandiose ! Liberté ! Horizon ! Y a une petite vipère qui nous chatouille presque le bout des chaussures, mais je m’en fous, je l’ai pas vue ! Mais je continue à frapper la terre de mes bâtons.

Il y a très peu de randonneurs sur le chemin. Après les crêtes, on continue notre route et on traverse un premier champ de vaches. C’est des Salers, impressionnantes avec leurs cornes effilées ! En plus, pas de chance, elles sont curieuses et dès qu’on arrive, elles se pressent autour de nous. Je les croise en baissant les yeux, en ne pensant à rien du tout, attentive tout de même à leur lourd soufflement quand on arrive à leur hauteur. Et les petits veaux qui déguerpissent dès qu’ils nous voient arriver... Si ça plaisait pas à leur maman ? Toute une histoire ! Plus loin, l’agression sauvage des fourmis volantes reprend avec vigueur, on ne peut même pas manger un bout de tomate ! On est bien content de trouver un petit coin tranquille pour prendre enfin notre pique-nique ! Le retour va être difficile car on choisit l’option route jusqu’à Vic sur Cère, qui se tient en dehors de la carte IGN. Interminable. Mais coup de chance, les deux copains randonneurs croisés sur le chemin nous avance un peu en voiture avant de regagner leur Aveyron. Et à Vic, un petit être tout étrange, qui fait du camping dans sa voiture et qui n’arrête pas de répéter « Vous venez du Plomb du Cantal ? Mais c’est extraordinaire ça... Ils viennent du Plomb du Cantal... Mais c’est fou ça... Vous êtes des marcheurs... », nous avance lui aussi de quelques kilomètres. On finit par boire un verre dans un PMU où le serveur, Alexis, nous propose d’appeler sa tante qui est taxi et qui pourra nous ramener au Super Lioran. Aujourd’hui, tout roule !

Le soir, on se rend à Valuéjols pour la Nuit des Etoiles. L’ISS passe dans le ciel, Vénus, Jupiter, Mars et Neptune sont au rendez-vous. Bastien, tête bouclée, nous amuse avec son télescope de gentil passionné.

3 août 2018

Cascades des Vergnes

Après-midi aux cascades des Vergnes. Le petit morceau sous les arbres qui s’enfonce dans la forêt vers les cascades est sympa. On s’égare un peu et on prend un sentier goudronné pour les VTT. Moins sympa, ça... Bon, et puis une cascade, c’est une cascade... Surtout quand elles sont petites... C’est notre balade un peu loupée du séjour.

2 août 2018

Puy Mary, 1793m

Puy Mary

Départ du Pas de Peyrol. La montée est assez raide, par les escaliers qui cassent un peu la marche. En haut, on profite de notre pique-nique face à un splendide paysage qui coupe le souffle ! Le Puy Griou et la brèche Rolland sont facilement indentifiables. On attaque une descente encore une fois abrupte, sur le pierrier. On termine notre boucle par le sentier du bas, plus tranquille. La région du Puy Mary est l’une des moins peuplée de France. Mais c’est le paradis de la gentiane ! On profite, on profite... Et pour se remettre des genoux qui tremblent, une bière à Mandailles est la bienvenue !

1 août 2018

Puy Griou, 1694m

Puy Griou

Notre première randonnée emprunte le GR-400 et monte jusqu’au Puy Griou qui culmine à 1694m. Le départ se fait à la chapelle du hameau des Chazes. On choisit l’ascension par la forêt, à l’ombre, car à onze heures, il fait déjà chaud. Au pied du Puy, le panorama est superbe sur la vallée de la Jordanne. On tente l’ascension vers le sommet en pointe, mais ce n’est pas évident, on renonce. D’ailleurs, Griu en occitan aurillacois, ça veut dire « pénible à monter ». Le retour se fait par le pierrier, difficile dans la descente car très abrupt et accidenté. C’est sans doute plus simple de faire le chemin d’abord par les cascades de pierres, puis par la forêt dans la descente. Autour de nous, explosion de fleurs !

7 mai 2018

Lanzarote, pourquoi toi?

Mai 2018 Lanzarote

007 pourquoi

Pourquoi aller à Lanzarote ?

● Pour sa poésie. On se laisse peu à peu émouvoir par la douceur des volcans blonds et bruns qui nous accompagnent, en chaque endroit de l’île.
● Pour ses paysages respectés. Ici, pas de panneaux publicitaires qui défigurent. Les complexes hôteliers se concentrent dans quelques villes, rien de gigantesque. De loin, les villes et les villages forment des guirlandes blanches qui répondent aux nuages.
● Pour la géographie de l’île que l’on peut facilement retenir en une semaine. Les distances sont courtes. Le matin au sud, l'après-midi au nord... On apprivoise l’île... ou alors, c’est l’inverse...
● Pour les pistes de randonnées faciles à trouver. L’altitude des montañas est assez basse, alors on ne risque pas de se perdre. Les cartes sont inutiles. On voit la trace des sentiers depuis la route.
● Pour la Graciosa, la perle de Lanzarote. À découvrir, sans hésiter.
● Pour l’horizon mauve qui dévoile la tendresse des autres îles : Fuerteventura au sud, l’archipel de Chinijo au nord. On a envie de s’envoler.
● Pour la couleur des trois paysages. À l’intérieur de l’île, c’est la vallée noire et verte de la Geria. À l’ouest, rouge et brune, c’est la montagne de feu et le parc de Timanfaya. Aux pointes de l’île, le bleu turquoise et le sable blanc répondent aux Caraïbes.  
● Pour découvrir les créations de César Manrique (c’est ce que nous avons un peu laissé de côté, préférant la nature intacte et sauvage).
●  Pour les curiosités naturelles de l'île: tunnel de lave à visiter, lagune verte, herbideros...
● Pour l'état d'esprit des canariennes, à la gentillesse et l'indulgence contagieuses!
 

 

Peut-être quelques hésitations... ?

 ● Le parc de Timanfaya est souvent présenté comme le point d’intérêt majeur de l’île. Il faut bien être conscient que l’on n’y entre pas. Ce n’est pas le parc del Teide et si on espère y randonner, c’est peut-être la déception assurée. On l’admire de loin, depuis la LZ-67, et on n’y touche pas. C’est sacré.
● La diversité des paysages n’est pas aussi foisonnante qu’à Tenerife ou à Gran Canaria. Il n’y a pas de forêts, pas de gorges vertigineuses au vert profond. C’est un paysage doux, mélancolique, un peu monotone.
●  Les points d'intérêt de l'île mentionnés par tous les guides ne permettent que de courtes visites d'une vingtaine de minutes. Il n'y en a pas tant que ça sur l'île. 

 

4 mai 2018

La Geria et Playa Blanca (Lanzarote)

 

006 Geria

 

Vendredi 4 mai

C’est notre dernier jour sur l’île. Nous traversons l’île par la LZ-30, la route qui passe par la Géria, la vallée viticole de Lanzarote, avec ses drôles de demi-cercle en pierre de volcan pour faire pousser la vigne en la protégeant.

À Playa Blanca, on fait la courte randonnée de la Montaña Roja. C’est une petite caldeira dont le tour se fait en 1h. On peut facilement descendre à l’intérieur. Il y a beaucoup, beaucoup de vent.

Puis on se rend au sud-est de l’île, à Puerto Calejo, petit Saint-Tropez canarien avec sa belle marina. Au restaurant italien, on regarde passer les anglais, on profite d'une pizza et on souffle un peu. Demain, c'est le grand départ. 

3 mai 2018

Teguise et Playa Blanca (Lanzarote)

005 Teguide

Jeudi 3 mai

Un peu fatigués par nos découvertes et nos randos, nous nous accordons une journée de repos. On profite du charme de l’ancienne capitale de l’île, Téguise. On retrouve le style colonial de Gran Canaria ou de Tenerife. C’est le 3 mai, el dia de la cruz en Téguise. 14 croix fleuries ornent les rues du village et nous arrivons alors que les enfants sont tout affairés à leurs décorations. La place de l’église est calme, belle, reposante.

À midi, nous nous éloignons un peu des touristes qui se baladent dans le village. On trace dans la campagne jusqu’à une église isolée qui nous abrite un peu du vent.

Puis, nous descendons en voiture tout au sud de l’île, à Playa Blanca. Une glace nous rafraichit dans un restaurant du front de mer. Tout près de nous, Fuerteventura et ses dunes blondes et bleues dans le ciel. On observe le gros bateau Olsen qui arrive au port. Les secouristes de la plage s’affairent et préviennent chaque personne en train de bronzer tranquillement sur sa serviette. C’est que le fast-ferry qui manœuvre provoque de grosses vagues qui viennent se dérouler sur la plage avec fracas. Les petits bronzeurs se lèvent à toute vitesse, ramassent leur serviette de plage, le chapeau de travers.

2 mai 2018

L'île de la Graciosa (Lanzarote)

004 Graciosa

Mercredi 2 mai

On l’a admirée depuis le sommet du volcan de la Corona. Elle nous a fait rêver, face à nous, au Mirador del Rio. Alors, c’est sûr, impossible de ne pas y aller ! Aujourd’hui, c’est notre journée à l’île de la Graciosa.

Nous prenons le bateau à Orzola, un petit port tout au nord, perdu au milieu des champs de lave. Après 30 mn de traversée, on arrive au port de Caleta del Sebo. C’est de là que partent les sentiers de randonnée. Certains louent des vélos, d’autres prendront les chemins de sable en taxi-4x4. Nous, on préfère la marche. On traverse l’île et ses paysages lunaires pour arriver à la playa de las Conchas en 1h30.

Mais avant la mer caribéenne, on grimpe en haut de la montaña Bermeja (40mn) pour profiter du point de vue. La montée est raide, les espagnols vous font ça en petites baskets. En haut, on pense pouvoir pique-niquer. L’horizon est sans limite, bleu et ocre, terre et mer, îles et volcans. Mais si haut, sur un si petit sommet balayé par le vent, le vertige me saisit. On mangera nos sandwichs à la plage. La descente est un peu raide, un peu glissante aussi, sur les gravillons rouges du vieux volcan.

La plage de Las Conchas est la plus belle de l’île. 600m de sable blanc, de mer turquoise, de liberté ! C’est sublime et nous profitons du paysage longtemps, avant de prendre le chemin du retour. Coup de cœur du séjour ! Nous rentrons avec le souvenir d’une beauté pure plein le regard !

1 mai 2018

Côte ouest et Papagayo (Lanzarote)

003 Papagayo

Mardi 1er mai

Aujourd’hui, nous parcourons le sud-ouest de l’île pour découvrir les points d’intérêt à ne pas manquer, ceux qui figurent dans tous les guides. On commence par les Salinas de Janubio, derniers marais salants de l’île, qui constituaient, autrefois, une activité économique majeure. Les carrés roses, blancs, bleus composent un damier géométrique et irisé.

Toujours sur la même route, une halte s’impose à Los Herbideros. On se croit au bout du monde, au cœur d’un champ de lave refroidie. Les vagues bouillonnantes se heurtent au littoral accidenté et s’engouffrent dans les grottes volcaniques. Un petit sentier serpente à travers le champ de lave.

À quelques kilomètres de là, nous allons jeter un bref coup d’œil à la Laguna Verde (ou Charco de los Clicos), une petite lagune à l’eau verte, plus salée que la Mer Morte ! Sous le soleil, sa couleur surprend, mais interdiction d’approcher. Le site est préservé grâce à un petit chemin de bois qui en reste éloigné. Très touristique.

À midi, nous nous rendons à Yaiza, un très joli village aux maisons impeccables. Avec nos pantalons et nos chaussures pleins de poussière, nous nous installons à la terrasse ombragée de la Bodega de Santiago. En entrée, nous prenons des croquetas de jambon-fromage et des croquetas de calmar à l’encre noire. Puis une poularde farcie et un chevreau rôti, au vin de Lanzarote. En dessert, un "bienmesable" au miel accompagné d’une boule de glace, et un volcan (un coulant au chocolat).

Nous terminons la journée au sud de l’île, à la plage de Papagayo. La route pour y accéder est chaotique. On tangue de tous les côtés sur le chemin plein de trous et de bosses, en rigolant, comme tous les autres conducteurs. Notre petite voiture tient le choc ! La plage est en contre-bas du parking, encaissée entre les rochers. On ne voit pas l’horizon. En remontant vers les hauteurs, la beauté de Fuerteventura à l’horizon nous cueille comme des enfants.

30 avril 2018

Nord de l'île (1/2) (Lanzarote)

002 Cuevas Corona

Direction la Cueva de los Verdes, indiquée par tous les guides comme un lieu à ne pas manquer. Nous arrivons à 9h45, un peu avant l’ouverture du site à 10h. Le temps qu’un peu de monde arrive et la visite commence à 10h20. Ici, il faut baisser la tête dans un tunnel de lave, long de 7km, dont 1km a été aménagé et peut être visité. Les galeries volcaniques sont mises en valeur par un jeu de sons et lumières envoûtants. Le clou de la visite, c’est la découverte du gouffre de 18m de profondeur. Surprenant ! 

L’après-midi, on laisse la voiture au village de Yé pour grimper en haut du volcan de la Corona. C’est une petite randonnée de 2h30, avec pique-nique en haut, face au cratère rouge et vert. La piste, sur le sommet du volcan, est très escarpée, pas vraiment tracée. C’est aussi le paradis des lézards. Les petits sont presque mignons, mais les gros à points bleus sont carrément flippants. On croise cinq ou six randonneurs. Il y a un duo de copains, deux jeunes espagnols, qui grimpent en petites baskets. L’un a le téléphone portable dans une main, un paquet de chips dans l’autre. Pas d’eau, pas de sac à dos. On remarquera que les espagnols ne se prennent pas trop la tête pour grimper. Ils font confiance et ne trimballent pas mille peurs avec eux : et ma crème solaire ? et mon chapeau ? et mes trois bouteilles d’eau ? et ma carte, ma boussole, ma prévision météo... ? Moi, j’aime bien !

On redescend en déroulant nos pas dans la campagne de Lanzarote pour rejoindre la voiture, le long des vignes sulfatées.

30 avril 2018

Nord de l'île 2/2 (Lanzarote)

002 Haria Mirador

Cap sur le Mirador del Rio. De là, l’île de la Graciosa nous montre tous ses charmes. La vue est magique ! Tout en haut del Risco de Famara, à 475m, cette création de César Manrique s’intègre totalement au paysage rocheux. Du bateau, quelques jours plus tard, nous mettrons beaucoup de temps à le retrouver, caché dans la falaise. Pour le moment, l’agencement des lieux rappelle 2001 l’Odyssée de l’espace, ou bien Star Treck. Les banquettes blanches, les trouées de lumières, l’escalier hélicoïdal... On sent bien le parfum des années 70 de cette architecture qui date de... 1973 !

Après le mirador, nous faisons une halte à Haria, appelée la « vallée aux mille palmiers ». On prend un Americano et un Capuccino, un flan et une pâtisserie roulée au Nutella sur les tables de la place. Mais il fait vraiment froid, le vent souffle et on ne reste pas longtemps. L’endroit est un peu mort, souvenir qui s’envole...

Pour terminer la journée en beauté, la plage de la Caleta de Famara, c’est le coup de cœur ! Vision poétique des falaises qui tombent à pic dans l’océan et de l’île de la Graciosa. On s’abrite derrière des petits talus de sable et de galets qui nous protègent du vent. En plein soleil, on a vite fait de se mettre en t-shirt. On observe les surfeurs et le sublime horizon.

29 avril 2018

Timanfaya et Caldeira Blanca (Lanzarote)

001 Timanfaya

Dimanche 29 avril 2018

Parc de Timanfaya. La route qui traverse le parc des montagnes de feu est impressionnante. La lave, noire, brûlée, semble à peine refroidie. Même si la dernière éruption date de 1824, il reste une chambre magmatique à 5 km de profondeur, ce qui n’est pas beaucoup. Par endroits, à 10m de profondeur, on enregistre des températures à 600°. Au sol, c’est même parfois 120° ! Autant ne pas s’aventurer dans le parc à pieds, et de toute façon, c’est interdit. L’exploration du site se fait en bus, à 12h30 pour nous, à partir du restaurant panoramique, grâce à un circuit de 45mn. C’est un petit regret, car nous sommes habitués à nous laisser imprégner par les paysages que nous traversons au rythme de notre marche. Or, ici, derrière les vitres, nous découvrons un paysage spectaculaire, sans vraiment avoir le temps de l’enregistrer. Mais l’endroit est complètement préservé. La nature prend une dimension sacrée. On contemple, on ne touche pas ! À la descente du bus, nous nous amusons des dizaines de poulets qui grillent en haut d’une cheminée volcanique aménagée, pour le restaurant panoramique El diablo.

L’après-midi, nous grimpons en haut de la Caldeira Blanca. La carte du circuit nous a été donnée au centro de visitantes. Il nous faudra 4 heures pour grimper les 463m, faire le tour, redescendre, parcourir les 9 km. En haut, c’est un spectacle fascinant : laves rouges, cendres noires, cônes bruns, ocres et jaunes... La crête de la caldeira est soumise à un vent plutôt fort, on s’envolerait presque ! Les chaussures de randonnée sont indispensables car la piste se déroule sur des roches irrégulières qui tordent les chevilles. On ne croise personne, on est tout seul sur notre volcan.

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Patati et Blablabla
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